[RETRO TEST] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap

[RETRO TEST] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap

Date de sortie française: 1989
Éditeur: SEGA
Genre: Plate-forme
Support: Master System

[RETRO TEST] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap
 Quand on parle de la Master System et des meilleurs jeux ayant marqués les joueurs sur cette plate-forme, parmi tous ceux qui ressortent inlassablement se trouve Wonder Boy III: The Dragon’s trap.
 Original, beau, doté d’une difficulté savamment dosée, d’une bande son mémorable et inoubliable, ce jeu a tout pour lui. De plus, un système de sauvegarde de vos données vous permettait d’interrompre votre partie, ce qui à l’époque n’était pas monnaie courante.
[RETRO TEST] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap
L’affrontement « final » de Wonder Boy II

Graphismes: 17/20

 Le jeu est beau, le design des personnages bien vu, les couleurs pas criardes pour un sou, bref c’est de la Master System, mais de très bon niveau. Mention spécial pour le design des boss qui lui par contre, laisse à désirer. C’est parfois très moche (1er boss affreux entre nous). Autrement, les mondes sont tous différents, sur un thème particulier et bien réalisés. On voyage…
[RETRO TEST] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap
Hawk Man en route vers le grand final !
Musiques: 19/20

 Parce qu’il faut être objectif, je ne pouvais pas mettre 20/20. Alors je mets un petit 19 parce que bon sang! les musiques de ce jeu déboitent totalement. Tout le monde se souvient des mélodies de chaque niveau, entrainantes et parfaites pour chaque phase du jeu. 20 ans après, on s’en souvient toujours, on les chantonne même par mégarde…
 
Maniabilité/Gameplay: 18/20

 Le point fort de ce jeu, c’est l’originalité de son gameplay, qui à l’époque se démarquait des autres. Du fait de cette malédiction, vous allez, au fur et à mesure de votre aventure, être transformé en différent personnage. Ainsi, si vous débutez avec Lizard Man [après la phase humain (Hu-man) qui n’est qu’une introduction] qui, avouons-le, est très limité, vous incarnerez ensuite d’autre personnage aux caractéristiques uniques: une souris (Mouse Man), petite de taille mais qui peut marcher sur les murs damiers et ainsi marcher au plafond par exemple; l’homme lion (Lion Man), qui avec son épée donne des coups de manière circulaire, lui permettant de frapper au-dessus de lui, en face ainsi qu’en dessous de lui ; l’homme poisson (Piranha Man), qui respire et nage sous l’eau et enfin l’homme oiseau (Hawk Man), qui… vole. Chacune de leur aptitude leur permet d’accéder à un niveau qui leur est dédié et donc accessible uniquement grâce à leur compétence propre. Cela vous oblige, certes, à respecter un ordre précis pour faire le jeu (un poil linéaire donc), néanmoins cela offre une façon de jouer différente à chaque changement de personnage, évitant la lassitude.
De plus, arrivé vers la fin du jeu, vous vous verrez offrir la possibilité de pouvoir changer de personnage à volonté, pour être qui vous le souhaitez. Cela vous permettra d’arpenter le monde avec les différents personnages en quête de cœur à récupérer et d’armure à compléter pour devenir invincible (et vu la difficulté du jeu, c’est pas un luxe…)!
[RETRO TEST] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap
Le marchand est un porc…
 A noter le côté RPG de ce jeu, atout majeur de ce dernier. Vous avez la possibilité de trouver des boutiques, ici et là, vous permettant d’acheter de l’équipement grâce à l’argent que vous accumulez en tuant des monstres ou trouvant des coffres à trésor. Ainsi vous pourrez acheter une nouvelle épée, armure, et un nouveau bouclier afin de vous endurcir et déterminer vos points d’attaque, de défense et de charme. A noter que ces 3 caractéristiques changent de par les objets en votre possession, mais aussi de votre forme. Ainsi certain personnage ont une attaque plus puissante mais une défense inférieure, et inversement.
 Concernant l’achat en boutique d’équipement, certaines armes ne sont accessibles que sous condition: il vous faudra des points de charme suffisant pour les débloquer et les acheter. Ces points de charme s’obtiennent en trouvant des gemmes ici et là (coffres ou monstres), d’où l’importance d’arpenter le jeu en long, large et travers et de tuer un max de monstres par moment, car l’argent seul ne vous suffira pas à obtenir l’équipement ultime. Vous avez également des armes « secondaires » que vous pouvez trouver au fur et à mesure du jeu faisant office de support (boule de feu, flèche etc).
 Enfin, sachez que si vous mourrez, petite chose amusante, une « roulette » vous permet de reprendre la partie avec, en bonus, une fiole de vie qui, lorsque vous perdez tous vos cœurs, vous restaure votre santé (représentée par un nombre de gros cœur qui s’accroit au fur et à mesure de l’aventure et des cœurs que vous trouvez, à la Zelda) de manière aléatoire (ça va d’un cœur qui se remplit à tous vos cœurs, question de chance…).
Bref, vous noterez que tout cela démontre toute la richesse de ce jeu.

Scénario: 16/20

 L’histoire est simple. Vous débutez le jeu à la fin de Wonder Boy II in Monster Land, dans le dernier passage où vous aller à la rencontre du Boss Final, le Dragon Mecha.
Après avoir battu ce dernier, vous voilà transformé en Lézard vert cracheur de feu (ou un dragon, c’est vous qui voyez, mais je tiens à préciser que ce bonhomme s’appelle Lizard-man… et que si le jeu lui s’appelle « Dragon’s trap » c’est parce que c’est un Dragon qui vous a maudit… donc… moi je dis, c’est un Lézard! Nomého…)! Ni une ni deux, vous vous sauvez du donjon qui s’effondre, et une fois arrivé dans le village le plus proche votre quête commence: trouver le moyen de lever cette malédiction afin de retrouver former humaine et pouvoir rentrer chez vous vous reposer (parce que oui, vous enchaînez Wonder Boy II et Wonder Boy III, vous êtes un peu fatigué et en rade d’Ovomaltine, donc il serait grand temps de prendre des vacances!!). Bref, vous voilà partie en quête de vous-même!
 
Replay Value: 18/20

 Il y a toujours beaucoup de plaisir à rejouer à des jeux d’aussi bonne facture. De plus, si à l’époque on avait réussi à le finir (et ce n’est pas une mince affaire), il est rare de l’avoir fait avec l’équipement ultime. Du coup, cela donne une bonne raison de refaire ce jeu dont on ne se lasse jamais. Et j’ai cru lire que pour les joueurs aguerris, il est possible de le finir en moins de 4h… Ça ne vous donne pas envie de vous y essayer histoire de voir ce que vous, vous êtes capable de faire ??

 
Conclusion: 16/20

 Peu objective, peut-être, mais Wonder Boy III : The Dragon’s Trap est un jeu que j’avais beaucoup aimé à l’époque sur ma Master System. Mais je ne l’ai réellement apprécié que bien plus tard, plus grande, quand j’ai pu mesurer toute la richesse de ce jeu. Je regrette que la licence n’ai pas été reprise pour nous offrir un nouveau Wonder Boy, pour les fans d’antan. Cependant, ce dernier est accessible sur la console virtuelle de la Wii…

 En tout cas il s’agit là d’un des meilleurs jeux (voir LE meilleur) que la Master System a eu la chance d’avoir, et si vous n’avez encore jamais testé ce dernier, je vous invite à réparer cette erreur immédiatement!
Zelle.D

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