Date de sortie française :
1997
Editeur : Monolith
Software
Genre : Plate-forme
Support : PC
On n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise quand
on achète un jeu au hasard chez le revendeur du coin. Et on n’est
pas non plus à l’abri d’une excellente surprise quand on en achète
un qui n’a pas fait la une de tous les journaux spécialisés. C’est
le cas d’un jeu de plate-forme 2D sur PC qui n’a pas eu le succès
populaire qu’il méritait : Claw.
Vous n’avez pas connu
Claw en 1997 ?
Pas grave, voici une petite session de rattrapage. Dans ce jeu de
plate-forme, vous incarnez le capitaine Nathaniel
Joseph Claw, « l’arpenteur des Sept
Mers ». Et voilà que l’Empire des
Cocker Espagnols met votre tête à prix pour
un million de pièces d’or. Et vous vous faites malheureusement
prendre et êtes emmené dans la prison de La
Roca, où vous trouverez une vieille lettre
d’Edward Tobin parlant
d’une « amulette des Neuf Vies ». Ainsi commence
l’aventure…
Graphismes :
Claw
est exclusivement en 2D, et qu’est-ce que c’est réussi ! Des
graphismes fins et détaillés, des animations fluides et rigolotes
et une palette de couleurs alliant à la fois le sombre de la
piraterie et le coloré de l’univers animalier. Le jeu affiche sans
difficulté trois plans, dont un devant la zone de jeu pour donner un
véritable aspect d’enfermement quand il y en a besoin (comme par
exemple dans le premier niveau), ou tout simplement pour donner plus
de vies aux univers des niveaux proposés. Cela peut aussi être
considéré comme un défaut, car ça cache quelques parties de
l’écran ; heureusement que ce plan n’est que très peu présent,
sinon certains sauts ou certains ennemis auraient été plus
difficiles à appréhender. Sinon, aucun ralentissement n’est à
signaler.
Musiques :
A l’abordage !
Envie d’en prendre plein les oreilles marin d’eau douce ?! Le
capitaine Claw a ce
qu’il faut pour vous. Des musiques très maritimes rappelant (si l’on
puit dire) les affrontements entre pirates en plein milieu des mers
des Caraïbes. Ces musiques sont parfaitement dans l’univers vous
l’aurez compris, mais malheureusement trop répétitives. Quant aux
bruitages, peut-être un peu trop communs et manquant d’humour et de
voix de braillards qu’on pourrait entendre un peu partout, un verre
de rhum à la main.
Maniabilité /
gameplay :
La configuration est,
comme dans énormément de jeux PC, entièrement réglable. Bien
entendu, quatre touches de déplacement pour avancer, reculer, se
baisser et regarder en l’air (ou donner des coups vers le haut), une
touche pour le saut, une pour tirer, une pour changer d’arme, et
c’est à peu près tout ce qu’il y a à savoir pour progresser dans
les niveaux. Evitez les claviers sans fil pour ce jeu, déjà qu’avec
la réponse des touches dans le jeu est parfois lente, alors avec…
Scénario :
Vous incarnez le
capitaine Claw qui,
après avoir fini en prison pour être passé – comme à chaque fois
– devant les navires de la marine des cockers espagnols, se retrouve
en prison où il découvre un vieux parchemin écrit par Edward
Tobin et parlant d’une
amulette des Neuf Vies. Et les deux premiers
morceaux se trouvent dans la prison elle-même. Ni une ni deux, vous
partez à la recherche de chaque fragment à travers l’empire. Vous
trouvez que je me répète ? Moi aussi.
L’histoire justifie un
univers de piraterie bien retranscrit, tout en donnant aux côtés
folklorique et fantasmatique de cette époque une place en avant,
avec ses trésors, ses pièces d’or à trouver, ses tirs au pistolet
à poudre et ses esprits vengeurs. L’histoire en elle même reste
classique, mais mérite d’être citée.
Replay value :
Le jeu en lui est assez
long (14 niveaux aux décors variés séparés en trois parties),
surtout que vous ne récupérez pas vos vies entre chaque niveau :
une sauvegarde prend tout en compte. Mais le jeu reste frais et
différent des classiques de l’époque, et si on a bien aimé
l’univers ou le charisme du héros, on essayera de trouver tous les
objets pour tenter de faire un maximum de points à chaque niveau.
Conclusion :
Claw
est une très bonne surprise de la deuxième partie des années 90
sur PC, où les jeux de plate-forme étaient encore légions. A
tester pour les adeptes du genre, qui doivent sans doute le connaître
s’ils ont plus de 20 ans !
bigvilo