Date de sortie
française : 6
novembre 1998
Éditeur :
Nintendo
Genre :
course
Support :
Nintendo 64
Il
aura fallu attendre six ans, six longues années pour que les fans de
vitesse chez Nintendo
retrouvent cette sensation de petite brise prise à plus 800km/h en
pleine face. Il aura fallu attendre six bonnes années dans nos
vertes contrées (et une nouvelle console) pour la licence F-Zero
accouche d’un nouvel opus, F-Zero X
sur Nintendo
64.
F-Zero X,
kézako ? Il s’agit d’un jeu de course futuriste où vous
incarnez l’un des 30 pilotes avec son propre vaisseau sur des
circuits adaptées à une vitesse où même les réflexes ne
suffisent pas pour survivre. A vous de sortir votre épingle du jeu
pour remporter toutes les compétitions et ainsi devenir le champion
du F-Zero,
le championnat qui crée les légendes.
Graphismes :
Fini
l’ère du mode
7 de
la SNES,
on passe à de la 3D totale ! Les graphismes se font plus
poussés, les vaisseaux mieux modélisés (et pouvant changer de
couleur) pour celui que l’on prend (les adversaires, notamment
lointains, verront leur nombre de pixels grandement amputés), les
circuits prennent de l’ampleur, au point de proposer des zones dans
des tubes, mais aussi… à l’extérieur de ces fameux rouleaux,
faisant ainsi fi de la gravité ! Sans pour autant être
exceptionnels pour la console, avec il faut le dire du taillage de
circuits à la hache (caractéristique de cette génération),
beaucoup de couleurs criardes et toujours cet effet de brouillard,
marque de fabrique de la console, les graphismes restent acceptable
et lisibles même quand la vitesse dépasse les 1000km/h. Mais
afficher 60 images par secondes avec jusqu’à trente vaisseaux en
même temps (l’un des premiers jeux de course permettant cet exploit)
n’est pas sans conséquence, notamment avec les points mis en lumière
juste avant, et une impression de vitesse peu élevée.
Musiques :
La N64
montre des carences dues à son format
cartouche pour ce qui est de la qualité audible des musiques :
ce n’est pas du MP3, mais ce n’est pas uniquement à cause de cela.
En effet, le jeu peut afficher 60 images par seconde et 30 véhicules
en même temps à l’écran, et il a fallu faire des concessions sur
certains points, dont la qualité sonore.
Dans cet
épisode, on retrouve des musiques issues du premier épisode (qui ne
se souvient pas du thème de Mute City
ou de Big Blue)
remises au goût du jour, avec du bon et du moins bon : il
faudra aimer les remix un peu rock/métal du pauvre ; après,
chacun ses goûts. En ce qui concernent les bruitages, mis à part
les bruits de choc qui ressemble plus à deux bouts de plastique
qu’on tape entre eux (alors qu’on est censé se prendre un mur ou un
adversaire à plus de 600km/h…), le reste remplissent leur rôle.
Maniabilité
/ gameplay :
Oubliez tout
ce que vous avez connu en jeux de course sur la console, de part sa
vitesse et les réflexes qu’il demande, F-Zero
X propose une expérience de conduite arcade
pointue. Tout d’abord, vous pouvez utiliser un boost à partir du
second tour afin d’augmenter temporairement votre vitesse au
détriment de l’armure de votre engin (que vous pourrez régénérer
dans les zones rose, comme dans le premier) ; pour mieux prendre
les virages, vous pouvez utiliser la touche Z
ou la gâchette R pour
vous déporter respectivement à gauche ou à droite en perdant de la
vitesse, mais attention à ne pas déraper si vous arrivez trop
vite ! Des zones spéciales sont à prendre avec attention,
comme les zones de verglas (qui vous font glisser), de sable (qui
vous freinent), mais aussi les tubes, les tremplins, les flèches
jaune de boost (qui peuvent être des pièges avant des virages ou
des gouffres)… Pour les néophytes de la série ou de la manette de
la console, un certain temps d’adaptation sera nécessaire avant de
remporter une course.
A noter
qu’avant chaque course, vous pourrez modifier la vitesse et
l’accélération de votre vaisseau, l’un au détriment de l’autre.
Scénario :
Nous sommes au
XXVIème siècle, les courses se font de plus en plus violentes et
risquées pour les coureurs, qui ont dus s’adapter et conduire des
véhicules mi-vaisseau mi-voiture. Vous êtes l’un de ses coureurs et
vous allez tenter de remporter le trophée espéré par tous :
celui du championnat F-Zero.
Scénario
simpliste, mais l’intérêt n’est pas là. 30 superstars avec chacun
leur propre véhicule sont jouables, et s’affronteront en même temps
sur l’un des 24 circuits (plus ceux générés par le jeu dans la X
Cup) compris dans quatre championnats. Vous
pourrez également vous faire la main sur le mode Practice,
tenter une course contre vos amis dans le mode Versus,
un mode Time Attack
pour battre vos records et la Death Race
pour savoir qui sera le dernier à rester sur la piste.
Replay
value :
Terminer tous
les championnats n’est pas chose difficile, du moment que l’on reste
dans les modes Novice et Intermédiaire. Le niveau Expert commence à
se faire corser sur certains championnats. D’autant que vous pourrez
débloquer la X-Cup
une fois que la Jack Cup,
la Queen Cup, la King
Cup et la Joker Cup
(elle aussi à débloquer) terminées, ce qui vous fait un paquet
d’essai ; et puis il faut bien se retrouver sur la Rainbow
Road de Mario Kart 64
au moins une fois… Et si vous tentez de finir tous les championnats
premier avec chaque engin, vous avez du boulot ! Le mode multi
est sympa, mais manque de folie par rapport à d’autres productions
Nintendo sur console.
Conclusion :
F-Zero X
est un des intemporels de la Nintendo 64,
au même titre que Super Mario 64,
Mario Kart 64 ou
Ocarina of Time :
un titre qui reste une valeur sûre dans son domaine. Alors certes,
pour les personnes habituées à la HD actuelle, on peut lui trouver
une 3D très moche, mais son gameplay, sa durée de vie et ses
circuits variés font de lui un excellent jeu de course.
bigvilo
Retrouvez l’émulateur et la rom du jeu sur Nintendo 64 chez notre partenaire www.gametronik.com
Emulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/n64/
Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/niN64/F-Zero%2520X%2520%2528Europe%2529/