Date de sortie
française : 1995
Éditeur :
Virgin Interactive
Genre : « Destruction » automobile
Support : Sony PlayStation
DESTRUCTION DERBY fait parti de la première génération de titre sortis sur PlayStation, c’est donc l’un des fers de lance dégainé par Sony pour lancer sa console 32Bits. Avec un peu de recul, on peut dire que le titre de Psygnosis [via Reflections Interactive] a été l’un des jeux qui a vendu la console, avec WipeOut, Toshinden ou encore Ridge Racer, un titre qui fait la part belle à la révolution de l’époque, la 3D. Au delà de cet aspect technique, c’est aussi la liberté, le concept et le réalisme de DESTRUCTION DERBY qui lui donneront ses lettres de noblesse.
Graphismes :
Certains les trouveront vieillis, ressemblant à une bouillie de pixel face aux productions Full HD … mais non, c’est beau, c’est coloré, c’est fluide, les dégats sont parfaitement modélisés et c’était du jamais vu. Ok les voitures sont toutes les mêmes si ce n’est au niveau de la peinture des carrosseries, et alors ? C’est du Stock Car à la base, donc les modèles sont tous les mêmes. Les décors sont fournis, les clins d’oeil aux autres productions de l’époque font sourire.
En 1995, c’est une claque graphique, dans un autre registre que celui de WipeOut évidement.
Musiques :
Très à la mode dans le milieu des années 90, la musique électronique à la « Dance Machine », on aime ou on aime pas, mais fort est de constater que cela colle parfaitement au jeu, entre la voix off commentant la course, les bruitages des chocs et autres cris de foule, on est dedans, l’immersion est très bonne.
Maniabilité
/ Gameplay :
3 modèles de voitures sont proposés pour 3 maniabilités différentes, l’une plus lente, sécurisante pour les débutants, une autre représentant le bon compris entre résistance et vitesse et la dernière plus rapide mais forcement plus difficile à contrôler. Les 3 modèles sont différenciés également par leur couleur et logo.
Le moteur physique est en tout point remarquable, la prise en main est simple, du tout bon donc.
Scénario :
C’est un jeu de voiture … pas de scénario à proprement dit, la seule chose qui pourrait s’en rapprocher c’est la présence de pilotes « charismatiques » dans le mode championnat qui vous laisserons des mots doux par moment, rien de plus. Très arcade ce titre n’a pas pour but de narrer quoique ce soit.
Replay value :
C’est là la force de ce jeu selon moi, on y revient comme si de rien n’était, entre plaisir et nostalgie, certes les textures ont vieillis, mais les sensations de conduite et surtout le moteur physique pour la gestion des collisions nous donnent envie de voir la tole se froisser, enfin surtout celle des autres, en espérant leur faire faire un 180°, récoltant ainsi des points et des places au classement. Laissez le conducteur démoniaque qui est en vous s’exprimer [sans faire de blessé] !!!
Conclusion :
Destruction Derby marqua son temps, sa suite pourtant plus jolie, plus rapide, n’avait pas le même « goût », bien plus fade et lisse. L’ère du jeu vidéo en 3D débuta bel et bien avec cette génération de titre, dont Psygnosis et Destruction Derby firent les beaux jours. Ce titre est par ailleurs jouable à 8 en réseau local pour des parties endiablées.
Un classique à découvrir ou redécouvrir donc.
Lenny
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