[RETRO TEST] Alley Cat

Date de sortie :
1984


Éditeur :
IBM


Genre :
plate-forme


Support :
PC




Certains jeux vidéo,
aujourd’hui passés aux oubliettes, ont permis à certaines consoles
et autres ordinateurs de prouver qu’elles en avaient dans le ventre
ou pour montrer que la qualité graphique étaient au rendez vous, et
qu’on pouvait s’amuser avec de telles bécanes. C’est le cas d’un jeu
qui représente à lui seul le jeu de plate-forme des années 80 sur
micro-ordinateur :
Alley Cat.


Alley Cat
est un petit jeu de plate-forme sorti en 1984 sur les ordinateurs IBM
(il est également sorti sur les ordinateurs
Atari
et
Nec). Vous incarnez
un petit chat qui veut retrouver la chatte de maison dont il est
éperdument amoureux ; il faudra donc qu’il s’infiltre dans la
maison pour la retrouver, mais gare aux chiens et aux pièges !




Graphismes :

On ne va pas
se mentir,
Alley Cat
est un jeu qui a très mal vieilli. Certes moins que les jeux de
l’
Atari 2600, mais ses
couleurs criardes et ses graphismes assez grossiers nous montrent
clairement que le jeu vidéo sur ordinateurs au début des années 80
n’en est qu’à ses balbutiements. Mais force est de constater que si
on remet le jeu dans son contexte, on est pas si mal loti ici :
à une époque où les graphismes vectoriels et autres gros pixels ne
permettant pas de faire de détails, la puissance de l’ordinateur
permet d’avoir des décors développés, afin d’augmenter l’immersion
dans le jeu. A une époque où sortait
Roc’N
Rope
sur Atari 2600
ou
ColecoVision, on
voit la différence entre les consoles de salon et les ordinateurs
personnels.

Musiques :



Comme souvent à cette
époque, le contenu audio du jeu est assez chiche, aussi bien en
qualité qu’en quantité. A l’aide des quelques bruits que pouvait
faire l’ordinateur, on a le droit à une petite mélodie pour l’écran
titre. Et dans le jeu, on entendra que quelques bips si on se prend
quelque chose dans le museau, si on sort d’un appartement et pour
quelques sauts aussi. On est au tout début de l’ère de l’ordinateur
à la maison, il n’y avait pas encore de carte son, cela se
comprend…




Maniabilité /
gameplay
 :



La prise en main est simple
et répond aux attentes du jeu : on se déplace avec les flèches
directionnelles du clavier, on saute avec la flèche du haut.
Ensuite, il faut savoir monter sur les poubelles avec la classe,
c’est-à-dire sans qu’un autre chat sorte sa tête, sinon vous serez
chassé. Il faudra ensuite sauter depuis la barrière sur les cordes
à linge pour aller dans les appartements dont la fenêtre est
ouverte, en appuyant sur la touche de saut également. Et pour
redescendre ? Il faut sauter sur la corde là où il n’y a pas
de linge. Ensuite, les mini-jeux présents dans les pièces ont une
prise en main semblable, sauf que vous serez dans l’aquarium des
poissons (c’est d’ailleurs bizarre qu’un chat aille dans l’eau…),
où les déplacements seront les mêmes sauf pour la touche du haut,
qui servira à se déplacer vers le haut et non sauter.


Cependant, les touches
répondent assez mal, et c’est souvent que vous n’arriverez pas à
sauter sur une poubelle ou vous prendrez un chien car vous ne sautez
pas assez haut (alors que vous appuyez comme une vache sur votre
clavier).

Scénario :



Comme dit plus haut, vous
êtes un chat qui va devoir aller visiter des appartements pour
retrouver sa dulcinée. Mais son chemin sera semé d’embûches, car
vous devrez faire face aux chiens, aux autres chats et aux habitants
qui vous jetteront chaussures et autres boites de conserve. Vous
devrez accomplir quelques petits jeux comme attraper un oiseau,
chasser des souris ou manger des poissons pour avoir la chance de
retrouver votre belle dans une nouvelle épreuve. Un petit scénario
sympa à une époque où les jeux n’en avaient pas (faut dire que là
non plus, on la devine).




Replay value :



Le jeu a très mal vieilli,
aussi bien graphiquement que dans sa prise en main. Il sera dur de se
plonger dedans les premières fois, et encore plus dur de faire tous
les mini-jeux pour tenter d’obtenir le meilleur score et retrouver
cette chatte de bonne famille. Le jeu en vaut-il la peine ?
Peut-être bien, essayez et vous verrez : vous aurez une
meilleure estime de vos compétences que si vous finissiez un FPS
actuel !

Conclusion :



Alley Cat n’est pas
le meilleur jeu du monde, ni même un indémodable ou un jeu qui a
réussi à rester au fil des années ; mais c’est un petit jeu
qui a marqué une époque sur ordinateur, quand les jeux n’y étaient
pas encore très présents.

azerty

bigvilo

Retrouvez l’émulateur et la rom du jeu sur PC chez notre partenaire www.gametronik.com

Emulateur: http://www.gametronik.com/site/abandonware/action/

Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/abandonware_action/Alley%2520Cat/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *