[RETRO TEST] The Ultimate 11: SNK Football Championship

Date de sortie : 20 décembre 1996


Éditeur : SNK


Genre : sport


Support : Neo-Geo AES / MVS


 


Dans la famille du jeu de football, je demande le plus fun. Oubliez les FIFA, ISS/PES, Tecmo World Cup et autres titres qui ont plus ou moins marqués l’histoire de l’industrie du jeu vidéo au court des trente dernières années. En plus de vous demander du fun, je vous demande de sortir la Rolls Royce des consoles de salon, la Neo-Geo, pour jouer à ce jeu. Vous voyez de quel hit je veux parler ? J’espère bien, car The Ultimate 11 : SNK Football Championship est LE jeu de football de cette console.

The Ultimate 11 : SNK Football Championship est un jeu de football arcade édité et développé par SNK pour sa console de salon, la Neo-Geo, mais également pour son support arcade, le système MVS. Il s’agit d’un épisode de la série de jeu de foot « Super Sidekicks » (ici, le quatrième) sorti également sur ces supports. Vous aurez le choix entre 80 sélections nationales (sans licence officielle) venant des quatre coins du monde, afin de tenter de remporter la coupe mondiale ou le trophée du championnat SNK.


 


Graphismes :



Une fois n’est pas coutume, et vu les caractéristiques de la console, le jeu est en 2D, en vue de côté. Mais le jeu propose une certaine profondeur, afin de donner une impression de 3D au terrain, et c’est assez réussi, même si on peut regretter que du côté de la ligne de touche de l’autre côté du terrain, on ne sache pas trop si on est à la limite de la zone ou non. Pour ce qui est des joueurs, on n’est pas encore dans les tentatives de reconnaissances physiques des joueurs comme dans un FIFA, même si avec un peu d’imagination, on peut deviner qui est qui (en plus des noms de joueurs qu’on peut voir en cours de partie, comme Zidi pour le n°10 de la France ou Ronalds pour le Brésil…). Les stades, bien qu’en nombre réduits et ne pouvant être choisis, sont assez jolis et vivants au cours des matchs, ayant chacun leur propre particularité au centre de la tribune (un cracheur de feu, un portail en fer…). Le jeu est très coloré, donnant un côté arcade très plaisant mais faisant diminuer le réalisme du titre, qui n’est bien entendu pas la principale préoccupation de la série. Enfin, les quelques cutscenes que vous verrez durant vos parties (comme les différentes célébrations de buts épiques, les blessures, les expulsions…) donneront de la vie aux matchs, afin que chaque but soit aussi important que le but de la victoire en finale…

Musiques :



Pas de musique pendant les matchs, c’est normal, il faut rester concentrer. Mais les célébrations de vos buts auront le droit à une petite. Les menus sont également ambiancés de bonne manière, avec quelques boucles sentant bon les salles d’arcade des années 90.Le jeu dispose également de voix anglaises digitalisées pour les quelques commentaires pendant les matchs, et également lors du choix de votre équipe. On ne s’attendait pas à moins d’une cartouche de 226 Mega.


 


Maniabilité / gameplay :



The Ultimate 11 se joue à trois boutons en plus du stick : le bouton A permet de tirer si on est proche de la surface de réparation adverse ou de faire une passe basse, mais également de faire un tacle lorsqu’on est en défense ; le bouton B permet de faire une passe haute ou un centre en attaque, et de jouer du corps de manière un peu rude en défense ; enfin, le bouton C permet d’accélérer quand on possède le ballon et de changer de joueur en défense. On reste dans une prise en main classique pour l’époque, et donc facile à se mettre en tête dès les premières parties.


Après avoir choisi votre équipe, vous pourrez choisir parmi quatre tactiques de jeu pour votre équipe, qui sera valable tout au long de la partie (sauf en cas de game over et que vous changiez d’équipe) : équilibré pour avoir une équipe bien répartie sur la longueur du terrain, offensive ou défensive pour occuper plus ou moins une partie du terrain et technique. Les paramètres de votre équipe sont donc moins évolués que lors du précédent opus, on s’orientant clairement sur du fun sans prise de tête, ou plutôt de la technique pure pour ceux qui cherchent à aller dans la coupe.


Car oui, le jeu se veut fun, mais gagner tous les matchs pour devenir champion ne se fera pas du premier coup, surtout que la difficulté augmente de manière radicale au fur et à mesure que vous progresser dans la compétition. A vous de recommencer encore et encore pour arriver à passer la défense de vos adversaires avec votre barre de tir pleine, afin de faire une frappe digne de Captain Tsubasa (avec gardien qui tombe par terre ou geste technique de haute volée). Cette barre de tir, grande nouveauté dans la série, sera différente en fonction du choix de stratégie que vous avez adopté, et se rempli en fonction des moments où vous dominer la partie (et inversement si vous êtes dominés). Elle reviendra à la normale si vous marquez, au minimum si vous ratez et pratiquement au maximum si vous encaissez un but ; il en est de même pour votre adversaire, ce qui peut amener un autre but assez rapidement.


Bref, bien qu’à première vue très arcade et accessible, le jeu se veut technique et avec un gameplay exigeant qu’il faudra dominer pour continuer l’aventure internationale.

Scénario :



Pour un jeu de foot…



Je peux juste vous dire que le jeu dispose de trois modes de jeu sur consoles : Game Start pour le mode arcade classique, avec la coupe mondiale (match préliminaire, trois matchs en groupe puis les phases éliminatoires jusqu’à la finale) et le trophée SNK (où l’on affronte une équipe de son choix dans chacune des huit zones, le but étant de gagner les huit matchs) ; il y a également un mode Exhibition pour faire un match simple et enfin le mode Grand Championship, similaire au trophée SNK, où l’on doit battre chacune des huit équipes d’une zone choisie.


80 équipes, c’est pas mal du tout pour un jeu de foot arcade, et ça permet de voir les sélections communes (France, Brésil, Espagne, Italie, Japon…) mais aussi des équipes plus modestes, comme le Qatar, la Jamaïque, la Finlande ou le Pérou. Le champion peut donc être une grande surprise avec un certain niveau de jeu !


 


Replay value :



Le jeu est très exigeant si on veut aller remporter les coupes, et il faudra recommencer encore et encore. Mais le jeu se montrant assez fun une fois cerné et permettant de mettre des buts magiques et salvateurs, on a envie de revivre cette joie à chaque fois qu’on démarre le jeu. Et c’est ce qui arrive, seul ou à deux. On revient pour aller à chaque fois plus loin dans la coupe du monde avec son équipe préférée, jusqu’à la victoire finale, qui se sera faite attendre. Et si vous voulez du fun immédiat et des buts à gogo, sachez que la France est vraiment cheatée dans ce jeu…

Conclusion :



The Ultimate 11 : SNK Football Championship est le meilleur jeu de football sur la console, et sans aucune doute le meilleur jeu de foot 2D tous supports confondus. Dans la lignée de ses prédécesseurs, il donne un nouvel air frais au sport sur la console. Bien que difficilement trouvable et assez cher, il fait parti des incontournables de SNK au même titre que Metal Slug, Windjammers ou The King of Fighters.

bigvilo


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Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/neogeo/
Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/neogeo/The%2520Ultimate%252011%2520-%2520The%2520SNK%2520Football%2520Championship%2520-%2520Tokuten%2520Ou%2520-%2520Honoo%2520no%2520Libero/

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