[RETRO TEST] NBA Jam Tournament Edition

Date de sortie française : 1995


Éditeur : Acclaim


Genre : sport


Support : Megadrive 32X


 


Je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, ce temps où l’on jouait au basket-ball sur consoles et sur bornes uniquement en deux contre deux, où il n’y avait pas de faute, où le filet du panier pouvait prendre feu lorsqu’on était dans une bonne passe et où le commentateur n’hésitait pas à nous lâcher un « boomshakalaka ! » jubilatoire, nous rappelant que « he’s on fire !« . Les fans auront bien entendu compris que je parle d’un des jeux de sport le plus fun des 90’s, c’est-à-dire NBA Jam. Et pour ce test, j’ai décidé de rester sur console, sur une qui se disait 32-bits une fois insérée dans une Megadrive ; et bien entendu, j’ai pris une édition « Tournament » pour couronner le tout. Et ça nous donne NBA Jam : Tournament Edition sur Megadrive 32X.

NBA Jam Tournament Edition vous propose de faire des matchs deux contre deux avec l’une des 28 équipes du championnat NBA, dont les Lakers, les Spurs, les Nets ou les Bulls (sans Jordan). A vous ensuite de faire preuve d’une minimum de jeu d’équipe et surtout de beaucoup de technique pour claquer des dunks dantesques et casser le panier. Car oui, dans NBA Jam, pas de faute ni de sortie de terrain, les deux seules règles à respecter, c’est d’avoir plus de points que l’autre à la fin du dernier quart-temps et de ne pas faire de marcher (et de ne pas interférer avec le ballon quand il est en phase descendante après un tir), ce qui promet des tirs de folie avec des sauts monumentaux.


 


Graphismes :



Bien que nous soyons passés sur la version pour la Megadrive 32X, cette version de NBA Jam TE n’a pas presque pas bougé graphiquement par rapport à la version Megadrive. Les graphismes sont assez sympa, avec des animations fluides, une bonne résolution et surtout des couleurs qui rappellent réellement les matchs qu’on regardait la nuit sur Canal+ avec George Eddy, avec ce mélange de couleurs claires sur le parquet et une certaine obscurité côté public propre aux retransmissions télé. Sans oublier les incroyables effets lorsque vous êtes en pleine folie de jeu, avec le ballon qui prend feu lors de vos tirs et le panneau en verre du panier qui se casse à la suite d’un dunk monstrueux, qui font la magie du titre. Ce n’est pas non plus exceptionnel, les gars d’Iguana Software se sont un peu reposés sur leurs lauriers, car une refonte légèrement 3D aurait pu être possible avec ce hardware. A noter également que sans raison, les joueurs ont tous des grosses têtes, sans avoir débloquer quoi que ce soit. Même si les sprites sont bien plus gros pour être un peu plus détaillés que dans les versions 16-bits, ça fait un poil gros. D’accord, on est clairement sur un jeu d’arcade, mais est-ce que c’était nécessaire de trop le montrer ?

Musiques :

La bande-son du jeu est typique des jeux de sport de la première partie des années 90 : une ou deux musiques pour les menus, et une autre musique discrète lors du match pour combler un peu le manque d’ambiance venu des tribunes. Sauf que dans la série des NBA Jam, il ne faut pas se concentrer dans les musiques, ou même dans les bruitages (plutôt bons) pour trouver de la folie pour nos oreilles. C’est carrément le commentateur du jeu, avec ses voix digitalisées, qui va imprégner votre cerveau à vie. Alors oui, lorsqu’on commence à jouer au jeu, on se dit « ouais, il balance quelques phrases en gueulant de temps en temps, c’est rigolo ». Mais n’oubliez pas dans un premier temps que les commentateurs, et même les voix, dans un jeu sur cartouche sont assez rares à l’époque, il faut clairement s’orienter sur les jeux CD, notamment sur PC, pour en entendre. Et puis vous commencerez à faire quelques parties entre potes, et après un dunk où vous avez littéralement volé comme MJ, vous vous étonnerez de gueuler un bon « Boomshakalaka ! » pour humilier votre adversaire…


 


Maniabilité / gameplay :

Très facile d’accès, NBA Jam TE reprend bien entendu la prise en main qui fait sa renommé lors du premier épisode. Le bouton A permet de tirer ou de sauter pour contrer un tir, B permet d’accélérer (et ainsi faire de sacrés tirs si vous êtes en phase offensive) et C permet de faire des passes (ou d’en recevoir), et de faire écran à l’adversaire. Vous gardez donc le même joueur obligatoirement durant une mi-temps (vous pouvez changer votre duo à la pause), sauf si vous changez les options de base du jeu. Lorsque vous enchaînerez un certain nombre de shoots réussis, votre joueur sera « on fire » et commencera faire des tirs enflammés et même casser le panier (comme dit plus haut) ! Du grand classique, le jeu se voulant clairement arcade, pas de stratégie en cours de match ou de dribble impressionnant, il faut que tout le monde puisse jouer et prendre du plaisir. Car le jeu est essentiellement tourner vers le multijoueur jusqu’à quatre (à deux contre deux, forcément), où le fun est bien présent, qu’on soit débutant ou expérimenté du titre, tout le monde arrivera à faire le spectacle (sauf si votre pote se la joue perso).

Scénario :



Je crois qu’il y a un souci là. Un scénario ? Mec, t’es devant un jeu de basket-ball, le seul scénario qu’il pourrait y avoir, c’est une équipe gagnante et une équipe perdante à la fin du match ! Trois modes de jeu s’offrent à vous : Head to Head, qui est un mode tournoi (la nouveauté majeure du titre) seul ou à deux joueurs, Single Match, pour faire un match simple jusqu’à quatre joueurs et Practice, pour s’entraîner à claquer des monster dunks et pour mieux viser en trois points.


 


Replay value :



Si jouer en solo peut devenir redondant une fois qu’on maîtrise le jeu (vous pouvez tout de même changer la difficulté de l’ordinateur), le multi jusqu’à quatre joueurs est une tuerie. Les jeux de sport étant déjà sympa à plusieurs, avec une absence quasi-totale de règles, des paniers tellement spectaculaires qu’ils rendraient de jalousie LeBron James ou Dwayne Wade et une action effrénée où la défense réside surtout dans la chance pour plus de fun font qu’on revient sans souci sur ce titre clairement orienté pour se fritter avec ses potes.

Conclusion :


 


NBA Jam Tournament Edition est une réussite du jeu de sport 2D à l’aube de l’ère 3D. Quel que soit le support sur lequel on joue à ce jeu, le fun est immédiat, et les potes n’hésiteront pas à vous rejoindre pour incarner Scotty Pippen et ses collègues. He’s on fire !

bigvilo

Retrouvez l’émulateur et la rom du jeu sur Megadrive 32X chez notre partenaire

Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/32X/
Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/32X/NBA%2520Jam%2520Tournament%2520Edition%252032X/

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