[COLLECTOR TEST] Project Zero: La Prêtresse des Eaux Noires

Bonjour à toutes et à tous. Un Collector Test qui colle un peu à l’actualité cette fois, pas de gros retour en arrière. On s’intéresse à une édition collector d’un jeu sorti fin octobre 2015, avec Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires.

 

Cela faisait un petit moment que les fans d’épouvante attendaient le retour d’un Project Zero sur console de salon. Certes, ils ont pu s’essayer aux vraies fonctions du gyroscope de la 3DS avec Spirit Camera : Le Mémoire Maudit, sans doute une première lecture pour préparer le terrain à un jeu qui, où il faut justement utiliser un appareil photo, le fameux Project Zero.

Et il aura fallu attendre la veille d’Halloween 2015 pour qu’un nouvel opus sorte exclusivement sur Wii U, nommé Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires. Et pour cette sortie en Europe (en sachant que le jeu est déjà sorti dans le reste du monde depuis déjà plusieurs mois), Nintendo et Koei Tecmo ont proposé le jeu uniquement en édition collector dès la sortie en stock plutôt limité, et aucune sortie en version simple n’est prévue à l’horizon…

 

Le collector une fois déballé :

Contenu :

 

Le jeu ;

Un steelbook ;

Un artbook format A5 de 53 pages ;

Un poster recto-verso ;

Quatre photos d’esprit (sur papier cartonné).

 

Prix d’origine : 59,99€

Dimensions de la box : 19,4*14,3*4,8cm (hors languette)

 

Il s’agit de la seule version collector de ce jeu, sortie uniquement pour l’Europe. Mais il s’agit également de la seule version physique du jeu pour le moment, il n’y a pas de version simple, après il faut se tourner vers la version de l’eShop de la Wii U.

 

Pour l’occasion, Nintendo nous a sorti une boîte en carton épais comme l’éditeur avait fait pour un certain Super Mario Maker, pour le pack Bayonneta 1 + 2 ou pour LEGO City Undercover. La boîte reprend la jaquette de la boîte simple, avec Yuri et Miu. Certains diront que ça peut ressembler à une position sexuelle lesbienne, mais cessez d’y voir des connotations, bande de pervers !

Comme je l’ai dit un peu plus haut, la version boîte plastique « classique » du jeu, contenu dans ce pack, a le même visuel que la boîte carton, et vu que c’est ce qu’il se fait en ce moment sur les jeux consoles, une absence de notice. A noter aussi ce satané PEGI allemand qui prend presque un quart de la jaquette ; c’est ça de mettre des versions européennes dans les packs.

Pour les fans de steelbook, on a pensé à nous : Project Zero a le droit au sien. Assez joli d’extérieur, avec l’inscription du titre du jeu en relief, mais vers l’intérieur, histoire que la peinture ne parte pas trop vite à cause des frottements éventuels avec d’autres boîtes ; on peut y voir une prêtresse dans l’eau. La boîte est également décoré à l’intérieur, derrière les plastiques transparents, avec également une prêtresse, mais cette fois celle qu’on doit affronter dans les différents niveaux du jeu, bien plus inquiétante. La finition est donc très bonne, c’est un bel objet, dommage que du coup il n’y ait pas d’autres steelbooks dans la ludothèque de la console, car celui-ci fera tâche. Elle restera donc sagement dans la boîte carton, et on sortira plus volontiers cette boîte bleu pétant qui fait mal aux yeux.

L’édition collector dispose également d’un artbook au format A5 de 53 pages (couvertures incluses), avec une couverture en carton épais. Il permet de voir pas mal d’illustrations issues de l’univers du jeu, voir même quelques scènes du jeu. On y découvre les différents personnages de l’aventure (certains seront ravis de voir les dessins de Yuri une fois mouillée), mais aussi quelques esprits qu’on croisera. Enfin, on pourra également avoir un petit briefing sur la Camera Obscura, l’objet qui vous permet de chasser les mauvais esprits.

On est plus sur un recueil « pro » d’illustrations que sur un livret de croquis préparatoires dans ce cas, ça permet de voir de très belles images, proche de peintures. Enfin, le livre a aussi deux passages manuscrits (à propos du lieu et de l’appareil photo), qui n’ont malheureusement pas été traduits, version européenne oblige. C’est bien le seul point noir de cet objet.

Pour les mordus du jeu qui veulent le montrer à toutes les personnes qui viendront dans leur chambre, ou pour consolider une décoration un peu gothique, un poster double-face est inclus. Le papier utilisé est bien épais, on dirait du papier utilisé dans un beau livre, le côté « plastifié » en moins (c’est bien du papier brut, pas du glacé).

Une nouvelle fois, pour ceux qui aiment bien les deux jeunes japonaises présentes dans le jeu, vous pourrez l’afficher côté Yuri/Miu. Pour ceux qui veulent un côté plus sombre et horrifique, un prêtresse inquiétante assez stylée est présente au verso. C’est juste dommage que le poster soit un peu trop sombre, ce qui nous oblige à décortiquer l’image un petit moment pour bien comprendre toute sa splendeur. La finition des deux dessins sont du même acabit que ceux qu’on peut voir dans l’artbook, mais dans un format 53,4*37cm, un peu petit pour un vrai poster, mais suffisament grand pour être visible.

Enfin, vous vous demandiez ce qu’il y avait dans cette fameuse enveloppe blanche dans la première photo. Il s’agit en fait de quatre photos que vous croiserez dans les chapitres du jeu, comme par exemple Ayane (issue des jeux Dead or Alive) en tenue de mariée, qu’on voit bel et bien dans le jeu. On trouve des inscriptions en japonais à l’arrière des photos, avec des salissures comme si on venait de les trouver dans le jeu. Bien qu’elles donnent un petit effet vieillot et authentique, il aurait été plus sympa de les avoir du vrai papier photo volontairement vieilli que sur du carton comme pour des cartes postales. Ou alors tout simplement proposer des cartes postales, même si envoyer ça de ses vacances à ses proches, c’est un peu glauque…

Anecdotes :

 

Pour une fois, l’Europe est bien lotie en ce qui concerne les sorties physiques de jeu. En effet, Project Zero, ou plutôt Fatal Frame 5 comme on l’appelle au pays de l’Oncle Sam, n’est sorti qu’en téléchargement sur l’eShop, aucune version simple ou collector n’est sortie en Amérique du Nord. Au Japon, il est sorti en avril 2014, à peu près en même temps qu’un film live, un roman et un manga. A noter que des costumes bonus de la version japonaise ont été enlevés en Europe : on oublie la lingerie et on dit bonjour aux costumes de Samus sans armure et de Zelda.

 

Conclusion :

 

Sorti en édition très limité en Europe, ce collector de Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires sur Wii U est d’assez bonne facture, au prix d’un jeu standard en plein tarif. Rien ne manque, la finition est très bonne et l’esprit du jeu est bien respecté dans les quelques goodies fournis. Il ne manquait qu’une numérotation sur la boîte pour que tous les collectionneurs se ruent dessus avant sa sortie officielle !

 

Les + :

 

Bel artbook

Beau poster

Bon rapport qualité – prix

 

Les – :

 

Un steelbook un peu seul parmi les jeux Wii U

Des photos imprimés sur papier carton…

Passages écrits dans l’artbook non traduits

bigvilo

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