[RETRO TEST] Terranigma

Date de sortie : 19 décembre 1996 [PAL] Fevrier 1998 [FR]

Éditeur : Quintet / Enix / Nintendo

Genre :  Action RPG

Support : Super Nintendo

Au milieu des années 90, Nintendo et sa console 16 bits ont vu naitre des titres dont l’ampleur et la narration était telle que même Sega ne pu les concurrencer. Parmi ces titres ont retiendra le cultissime Secret Of Mana, les non moins cultes Illusion Of Time, Secret Of Evermore ou encore Soulblazer. Terranigma fait parti de ces titres, même s’il est sorti surement bien trop tardivement chez nous, hélas.

Quintet est une sommité parmi les developpeurs de RPG japonais, on leur doit par exemple la Saga ActRaiser, Soulblazer, Illusion Of Time ou le moins connu Robotrek sur ce support qu’est la Super Famicom. Quintet fut au sommet de leur art sur la 16 bits de Nintendo avec Terranigma, ce dernier était alors reconnu comme un modèle du genre par la critique est les joueurs. Terranigma est reconnu comme le dernier titre de la trilogie dite « Heaven and Earth Trilogy », en effet Soulblazer, Illusion Of Time et Terranigma ont de nombreux points communs, même s’ils ne sont pas des suites à proprement parlé.

Graphismes :

Difficile de faire mieux sur la Super Nintendo en terme de 2D. C’est fin, coloré, bien animé. Dans la lignée de Illusion Of Time, Quintet a poussé encore plus loin l’animation des personnages [surtout le personnage principal], la taille des sprites ou encore la variété des décors. A noter les passages en mode 7 pour voyager sur la carte du monde qui sont très réussis.

  

Musiques :

Des mélodies proches de celle d’Illusion Of Time, de grande qualité donc. Nous sommes, d’après certains joueurs, devant l’une des tout meilleures bande son sur la 16 bits de Nintendo, c’est dire.  Pour le reste, bruitage, son annexe, du classique, efficace.

Le theme « Underworld » …

Maniabilité :

Terranigma est très simple à jouer, un vrai petit beat them up. Les enchainements sont simples et efficaces, visuellement réussis. A noter que pour accèder au menu du jeu, la gestion des magies, armes, armures, ils vous rentrez dans un petit coffre [sorte de boite de Pandore], cette petite animation / idée est excellente. On peut y enchanter ses armes, la gestion est relativement complète, assez pour nous rappeler que nous sommes bien dans un RPG, avec ses potions, son EXP et tout le tralala.

 

Scenario :

L’histoire est plus ou moins complexe, plus profonde qu’il n’y parait pour qui s’y attarde vraiment, on regrettera malgré tout le manque d’exploitation des relations entre personnage mais il est question d’existence, de philosophie, de vie …

Pour l’introduction, y a Wikipedia  :

« Un jeune homme turbulent, Ark, vit à Crysta, unique village du monde souterrain. Après avoir ouvert une porte interdite, il découvre une boîte magique habitée par un démon bienveillant, Yomi.

L’ouverture de la porte a cependant figé tous les villageois, sauf Agar, le doyen du village. Il explique à Ark qu’il doit partir ressusciter les continents de la surface pour sauver les villageois. Après avoir parcouru les cinq tours du monde souterrain, les continents du monde de lumière réapparaissent et les villageois sont guéris.

Cependant, l’Ancien apprend à Ark qu’il doit partir à la surface et y ressusciter les êtres vivants. Avec beaucoup de tristesse, Ark fait ses adieux à son amie Célina et part pour le monde de lumière à travers une crevasse dimensionnelle …« 

  

Contenu :

Le jeu est relativement long, comporte bons nombres de twist et autres rebondissements qui sauront tenir les joueurs en haleine. Cependant le jeu peut sember un peu vide par moment, je m’explique, l’aventure est plutôt classique dans son déroulement, des allers retour entre donjons, des quetes d’objets classiques, rien de bien originale hélas [très proche de Soulblazer, mais avec la faune remplaçant les hommes], contraitement au soin apporté aux graphismes et à l’ambiance sonore, le contenu en lui même est un peu moins bon. Il reste correct malgré tout, avec des donjons proches d’un Zelda dans leur approche / enigme, mais on est en deça d’un Illusion Of Time à ce niveau selon moi.

  

Replay value :

Je ne saurai dire si une fois terminée, on recommence l’aventure aussitot, je ne pense pas, mais quelques années plus tard, pourquoi pas, il est très plaisant à prendre en main. Il a plutôt bien vieilli, ce jolie côté 16 bits à son apogée fait de lui une très belle demonstration de ce que Nintendo pouvait proposé en son temps avec sa console réfèrence.

Anecdotes :

Terranigma est donc la fin de la trilogie commencer avec Soulblazer puis Illusion Of Time. D’ailleurs un développeur du jeu parle de Terranigma comme du projet Illusion of Gaia [titre d’origine] 2 ! Les ressemblances sont claires et nettes il faut dire.

Terranigma n’est jamais sorti aux Etats Unis, la raison est simple, la branche d’Enix au pays de l’oncle Sam a fermé juste avant.

La grosse incompréhension autour de ce jeu est sa date de sortie chez nous, pauvres français, Fevrier 1998 … vous avez bien lu,  plus d’un an après sa sortie européenne [et la traduction allemande par exemple] et plus de deux ans après sa sortie au Japon, en Octobre 1995 [avec une version traduite ceci dit]. Pour un titre Super Nintendo, c’est compliqué d’exister alors que la Playstation de Sony, la Saturn de Sega ou la Nintendo 64 sont a leur apogée, tout polygone dehors … avec des titres comme Final Fantasy 7 déjà dans les bacs côté RPG par exemple.

  

Conclusion :

Terranigma est un peu le chant du signe de la Super Nintendo, à la fois beau, intriguant, agréable à jouer, une vraie réussite. On regrettera juste son manque d’originalité [surtout pour ceux qui ont joué à Soulblazer], sa relative répétition dans les quêtes et sa date de sortie ratée … pour le reste, c’est certainement l’un des tout meilleurs Action RPG de la 16 bits du plombier moustachu.

Lenny

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Un jeune homme turbulent, Ark, vit à Crysta, unique village du monde souterrain4. Après avoir ouvert une porte interdite, il découvre une boîte magique habitée par un démon bienveillant, Yomi. L’ouverture de la porte a cependant figé tous les villageois, sauf Agar, le doyen du village. Il explique à Ark qu’il doit partir ressusciter les continents de la surface pour sauver les villageois. Après avoir parcouru les cinq tours du monde souterrain, les continents du monde de lumière réapparaissent et les villageois sont guéris. Cependant, l’Ancien apprend à Ark qu’il doit partir à la surface et y ressusciter les êtres vivants. Avec beaucoup de tristesse, Ark fait ses adieux à son amie Célina et part pour le monde de lumière à travers une crevasse dimensionnelle.

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