[RETRO TEST] Night Striker

[RETRO TEST] Night Striker

Date de sortie : Octobre 1989

Éditeur : Taito

Genre : Shoot Them Up

Support : Arcade

En 1985, Sega dévoile au monde entier Space Harrier et ses effets graphiques de folie, Yu Suzuki et son équipe en mettent plein les yeux, suivirent Outrun, After Burner ou encore Thunder Blade. La concurrence ne pouvait rester sans rien faire, c’est alors que Taito libera une de ses pièces maitresses, une combinaison de ce qui a été fait jusqu’alors : Night Striker !

[RETRO TEST] Night Striker 



Night Striker débarque là où personne de l’attendait, un combinaison de Space Harrier, Thunder Blade, OutRun ou encore Galaxy Force, le tout dans un univers digne d’une réalisation de Ridley Scott. Fin 1989 le pari est risqué pour Taito, mais on a l’impression d’être un Blade Runner lancé à tout vitesse dans la ville à pourchasser des vaisseaux et autres formes humanoides.

[RETRO TEST] Night Striker

Graphismes :

Une vision neofuturiste se présente à vous, une ambiance à la Blade Runner, une fluidité à tout épreuve grâce à la technique du Scaling [bien connue chez Sega, déformation d’objet 2D pour une impression 3D], une impression de vitesse saisissante, que dire, Night Striker envoie du lourd et prouve que Taito n’a rien a envier à Sega dans le domaine. Différents décors apparaitront sur votre parcours, tantot exterieur, sur l’eau, la route, tantot à l’interieur de batiment ou de tunnel avec un grand nombre d’obstacle à éviter, l’interaction avec le décor est très bien rendu, même si cela va parfois bien trop vite pour qu’on évite tout ce qui se présente. Les sprites sont de grande taille, les boss souvent enormes, les effets de zoom inhérant à la technologie employée sont bien rendu. Bravo Taito.

[RETRO TEST] Night Striker [RETRO TEST] Night Striker

[RETRO TEST] Night Striker [RETRO TEST] Night Striker

Musiques :

Avec Zuntata aux commandes, l’équipe qui s’occupe des bandes son des gros titres Taito [Darius & co], on retrouve des themes épiques, futuristes, qui auraient pu accompagné un Darius par exemple. Futuriste, electrique, accompagnant parfaitement l’action. Les bruitages sont bons, servent bien l’action, explosions, tirs, crashs et j’en passe.

Maniabilité / gameplay :

On y joue clairement comme à un Space Harrier ou un Galaxy Force 2 [un peu plus récent et en concurrence directe avec Night Striker], c’est très vif, avec un gameplay basé sur les reflexes et l’anticipation. C’est intense, l’experience est marquante, tout répond au doigt et à l’oeil, pas d’excuse si ce n’est votre manque de capacité à esquiver, viser. Taito propose donc une maniabilité simple a prendre en main, mais demandant un certain temps avant d’etre maitrisée comme il faut.

[RETRO TEST] Night Striker [RETRO TEST] Night Striker

Le jeu se déroule à la manière d’un OutRun, à la fin de chaque mission on choisit la prochaine en selectionnant des chemins différents définissant un arbre de progression proposant du coup un grand nombre de parcours possible. Hélas, on revient souvent sur des décors identiques avec quelques variantes.

[RETRO TEST] Night Striker [RETRO TEST] Night Striker

Votre vaisseau est équipé d’un bouclier, une fois le bouclier détruit, votre vaisseau explose, fin de partie. Cependant à chaque fin de mission, un bonus de bouclier vous est accordé, permettant de continuer dans un meilleur état qu’à la fin du niveau précédent. Le titre est relativement difficile, du fait de sa vitesse, du grand nombre d’ennemi et d’un gameplay basé sur le reflexe, rien d’insurmontable malgré tout.

Scénario :

Nous sommes en 2009, la division d’élite des Nations Unis, Night Striker, cherche à localiser un scientifique capturé, le Dr Lindbery Masca, spécialisé dans la technologie « Laser ». Avec la peur d’une destruction massive par des forces démoniaques, il est essentiel de retrouver le Dr dans cette bataille à venir …

 

 [RETRO TEST] Night Striker  [RETRO TEST] Night Striker

 

Replay value :

Plutôt bonne, puisque cette arbre de mission à la OutRun, permet de varier les plaisirs et les décors [enfin un peu]. On donc y rejouer encore et encore, les parties sont courtes [et les crédits nombreux], l’hyperactivité du titre fait que si l’on aime ce genre de jeu, on y revient pour prendre sa dose de vitesse, de shoot et d’esquive en tout genre.

Anecdotes :

  

 

  •  Night Striker a été porté sur Mega CD, Playstation et Saturn. A chaque fois dans une version « différente ». Evidemment la version Mega CD est la plus faible, malgré l’utilisation du scaling embarqué sur la machine, le resultat est plutôt moyen, rapide mais très pixelisé, loin de ce qu’un Mega CD peut faire en la matière. La version PlayStation est une adaptation très proche de la version Arcade, sans ajout. La meilleure version reste la version Saturn, nommée Night Striker S, ici on a également une version proche de l’arcade, mais ils y ont ajouté une intro en image de synthèse ainsi qu’un mode Saturn, avec 6 niveaux exclusifs. Pour ces 3 versions, il y a la possibilité de jouer avec la bande son originale ou réarrangée. On ajoutera que le titre est également disponible dans la compilation « Taito Memories 2 Gekan » sur PlayStation 2.
  • Il n’y a que 303 PCB de produite pour la version japonaise, c’est donc une pièce plus que rare.
  • OutRun 2019 ressemble très fortement à Night Striker, dont l’inspiration ne peut être remise en cause.
 

Conclusion :

Night Stiker est un grand jeu, l’un des tout meilleurs qu’est produit Taito même. Malgré le retard technologique sur Sega et son Super Scaler, Taito prouve avec ce titre qu’il a su prendre le meilleur du gameplay et de cette technologie pour l’intégré à merveille dans ce jeu, en y ajoutant une ambiance mature et futuriste qui colle parfaitement. A tester absolument selon moi.

Lenny

Retrouvez l’émulateur et la rom du jeu Namco chez notre partenaire GameTronik !

Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/mame/

Roms: http://www.gametronik.com/site/fiche/mame/Night%2520Striker/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *