[RETRO TEST] Swat Kats – JCF : JeuxCollector.fr

Date de sortie : Aout 1995 [US]

Éditeur / Développeur : Hudson Soft / AIM

Genre : Plate forme

Support : Super Nintendo

S’il y a bien un genre dans laquelle la 16 bits de Nintendo excelle et dispose d’une ludothèque plus que fournie c’est bien le genre « Plate Forme ». Bien évidemment, il y a du Mario dans les gêne de la console, mais cela ne suffit pas. Le sujet précis est l’adaptation de dessin animé dans le genre « Plate Forme », on pense bien entendu à Aladdin, Magical Quest et la clique Disney made in Virgin. Il y a aussi des dessins animés plus « mainstream », le « Turtles in Time » pour le meilleur mais »Biker from Mars » par exemple pour le pire. Du coup, l’adaptation de la série Swat Kats qui nous interesse ici est il plutôt Tortue ou Souris ? Un peu des deux mon capitaine !

Swat Kats est une série télévisé amercaine diffusée pour la première fois en 1993 sur la chaine d’Hanna Barbera. Fortement inspiré des « Tortues Ninja » dans leur approche, cette série à pris fin après 2 saisons et 23 épisodes parce que la chaine n’aimait pas trop la tournure violente des derniers épisodes, incitant potentiellement les enfants à se battre, bref. Il y a donc eu malgré tout une seule et unique adaptation en jeu vidéo sur Super Nes, par Hudson qui plus est.

Graphismes :

Swat Kats a un rendu très cartoon, la large palette de couleur de la Super Nes aidant en ce sens. Les sprites ne sont pas très grand mais bien animé. Même remarque pour les ennemis qui, hors boss, dépasse rarement la taille de votre personnage. Il y a régulierement des animations dans le décor, comme dans le premier niveau avec le boss de fin qui progresse au loin « en même temps que vous » et annonce la couleur. Sympathique.

Vous avez le choix entre 2 personnages, Jack et Chance, le malin et le bourrin pour faire simple. Les 2 ne sont pas vraiment différents physiquement, donc pas d’impact sur le visuel à ce niveau. On notera de nombreux passage en Mode 7, très dynamique, très rapide, trop pour certains d’ailleurs. De nombreux joueurs se plaignent de ces phases de jeu, pour ma part je trouve le rendu très correct au contraire et cela a une réelle valeur ajoutée à ce titre. Parce qu’il faut bien le dire, en 1995, il en faut plus pour se demarquer, on est donc dans la moyenne pour la partie graphique, la partie Mode 7 sauve un peu, la prise de risque étant à saluer [comme toujours avec le Mode 7 …].

Musiques :

Pas mal dans l’ensemble. Rythmé, accompagnant bien l’action, la bande originale fait le boulot de belle manière sans non plus être mémorable. La partie bruitages est plus en retrait, rien ne vient surprendre le joueur, classique sans plus. Ni bon ni mauvais dirons nous. Un exemple avec le thème du premier boss ci dessous :

Maniabilité / gameplay :

La partie plateforme action de Swat Kats est très classique, on rentre dans le modèle du genre sur ce support, qui compte déjà un très grand nombre de candidat. Le niveau est selectionnable, les phases de plateforme action s’enchainent avec des phases de shoot avec le « Turbokat Fighter » en Mode 7 vue arrière pas dégueux [si on aime le Mode 7 bien entendu]. La jouabilité en elle même est bonne, les 2 personnages ont des caracteristiques différentes mais le resultat reste bon. Le jeu n’est pas très difficile si l’on est patient, comme bien souvent, vouloir aller trop vite est synonyme de Game Over assuré.

Scénario :

Le méchant Dark Kat menace la planète une nouvelle fois. Sur fond de catastrophe écologique, les Swat Kats décident d’éradiquer le mal et partent en quête pour éliminer le vilain … voilà voilà …

Replay value :

Clairement, il y a mieux sur ce support, mais Swat Kats et son côté cartoon garde une certaine attractivité. Les phases en Mode 7 sont une experience à part entière d’ailleurs.

Anecdotes :

Malgré un developpeur et éditeur japonais, le titre n’est sorti qu’au Japon. Chose assez rare pour être soulignée.
AIM avait déjà developpé des adaptations de série animé, principalement japonaise, Chronique de Lodoss, Doraemon ou encore Hello Kitty. Mais on retiendra surtout l’adaptation Super Nintendo de Inspecteur Gadget, sacrée référence ! Le studio changea de nom et se nomme désormais « FortyFive ».

Conclusion :

Nous voilà avec un titre rare, sur un dessin animé pas sorti en Europe et plutôt moyen. Du coup, le jeu vaut la peine d’être joué pour plusieurs raisons, premièrement, c’est un titre Hudson Soft, qui dans les années 90 était un editeur de renom. deuxiement, les phases de shoot en Mode 7 valent le coup d’oeil. Troisiement, cela ajoutera un titre de plus à votre culture vidéoludique sans trop souffrir car il n’est pas si mal et vous pourriez passer à côté d’une bonne surprise.