Date de sortie: 8 septembre 1989
Editeur: Namco
Genre: shoot’em up
Support: PC-Engine
Hello,
Ayant fraichement reçu un Turbo Everdrive, je me suis retrouvé dans l’obligation () de tester des jeux que je ne possédais pas ou qui sont difficilement trouvables à pas trop cher.
C’est donc au hasard de mes pérégrinations que je suis tombé sur Ordyne.
Ordyne est un des nombreux shoot’em up que l’on peut trouver sur la CoreGrafx, il a été développé par Namco et est sorti en 89.
Celui-ci sort un peu du standard habituel du shoot car on a affaire ici à un jeu tout mignon, coloré à l’image d’un Fantasy Zone ou un Parodius. Le terme de Cute’em up, lu sur le net, me parait d’ailleurs bien choisi.
« Allez, hop, c’est parti, en route pour l’aventure! » Banga, boisson fruitée.
Au niveau de l’histoire, on ne s’attend pas à des miracles bien sûr. L’intro du jeu, d’ailleurs, sur PC-Engine, est assez avare à ce niveau, on vous donne le strict minimum. On préférera l’intro de la version arcade bien plus fournie.
En substance, vous êtes un brillant scientifique (Yûichirô Tomari) qui travaille avec son assistant (Sunday Chin). Évidemment, votre fiancée (Kana Aibara) se fait enlever par le diabolique Docteur Kubota. Alors, hop, ni une, ni deux, vous embarquez dans vos vaisseaux à hélices pour aller la délivrer. Voilà… je vous avais prévenu. Comme souvent, c’est juste le prétexte à la bagarre!
Rambo : Colonel ? Cette fois on y va pour gagner ? Trautman : Cette fois ça dépend de toi. Laurel & Hardy
Donc, vous voilà embarquez dans 7 niveaux pour aller dénicher le vilain pas-beau.
La difficulté sera parfois de gérer le nombre d’ennemis ou de slalomer dans les éléments du décor (qui ne seront pas sympas non plus).
Différents niveaux. Il faudra jongler entre les pièges du décor et les ennemis. Le monde 6 est principalement constitué de boss. Le dernier, quant à lui, demandera pas mal de dextérité vu le level-design.
« Alors toi t’as un désatomiseur série 20 et moi j’ai cette saleté de grillon à la con ? » Agent J, Homme en noir.
Évidemment, qui dit « shoot’em up », dit « arme ». A ce niveau, le jeu reste assez spécial et peut paraître déroutant. Je m’explique.
Pour faire évoluer votre armement, il vous faudra collecter des cristaux:
Ça sera votre monnaie d’échange. En effet, vous les échangerez contre des améliorations dans des magasins:
Ce qui signifie que: pas de cristal, pas d’arme améliorée. D’ailleurs, vous y trouverez aussi d’autres options comme des vies supplémentaires…
A vous donc, d’en collecter un max, surtout que certains ennemis en lâchent beaucoup.
Et puis, ce qui est vraiment rageant, c’est que ces armes sont temporaires. Et là, c’est un peu les boules. Elles seront limitées dans le temps (voir la jauge en bas de l’écran) ou en nombre.
Heureusement, elles sont assez puissantes et vous pourrez abattre certains boss assez facilement. Les magasins sont aussi assez nombreux.
Vous disposez tout de même d’un tir classique (mais pas de charge possible) et de bombes dès le début de l’aventure. Les améliorations ne transcendent pas non plus le genre (mise à part une ou deux options), on reste dans les sempiternelles triple-tirs, tir large ou surpuissant…
A noter, vous pourrez aussi pénétrer dans des zones bonus de la Dream Co. Ici, contre quelques cristaux, vous pourrez tenter votre chance à la loterie.
« Je nous donne dix sur dix pour le style, huit pour la technique et heu… deux pour la discrétion. » Michelangelo, ninja à écailles.
Côté technique, on ne donnera pas 8 mais Ordyne reste plutôt correct. C’est sûr, on évitera la comparaison avec l’arcade mais le jeu est propre, l’affichage ne présente pas de ralentissements particuliers.
La musique reste discrète mais pas inoubliable.
« C’est pas facile d’être un héros petit. » Jack Slater, poète.
Alors oui, on peut trouver des défauts à Ordyne car il y en a notamment au niveau de la gestion des options.
Mais ce petit shoot sans prétention prend une nouvelle dimension à deux. C’est d’ailleurs dans ces conditions que je l’ai découvert.
C’est mignon, rigolo, on ne se prend pas la tête, on progresse régulièrement: bref on s’amuse et on revient pour une petite partie avec plaisir (ou tout seul ).
N’est-ce pas l’essentiel ?
Test posté à l’origine sur par DMG le 14/12/2012
DMG