Date de sortie: 1989
Editeur: TAD
Genre: plate-forme
Support: arcade
Lieu: un p’tit village perdu en Bretagne.
Période: en hiver, la nuit qui tombe à 16h30. Pas âme qui vive et un temps bien pourri. Vive les vacances… <_<
Pour le coup, pas grand chose pour les jeunes et encore moins pour les gamers. En plus, la NES -fraîchement arrivée au bercail – est restée à la maison. Pas glop.
Seul échappatoire, le troquet du coin. La dernière fois que j’ y ai mis les pieds, on pouvait trouver « Final Fight ». Tant mieux. Et puis j’ai bien deux ou trois pièces de 5 francs à claquer.
De toutes façons, y a pas grand chose d’autre à faire.
Je rentre dans le bistrot. C’est toujours pareil, ambiance triste, les mêmes personnes au comptoir et là, surprise: « Tiens, y ont changé le jeu. C’est quoi ? Un jeu de plate-forme, Toki y s’appelle. Mouais why not… »
Sous l’eau, dans la jungle, comme Rambo.
Ca y est, j’avais mis le doigt dans l’engrenage.
Mais avant de rentrer dans les détails, replaçons l’histoire. Rien d’original: le vilain a enlevé la gentille, le gentil est transformé en singe (qui tire des boules avec sa bouche, quand même) et qui décide de se venger et de retrouver sa belle.
Vous voilà parti à travers six niveaux. La carte vous montrant, au début de chaque monde, où vous êtes et ce qui vous attend.
Des mondes variés
Je dois bien dire que, pour le coup, de nombreuses pièces de 5 francs ont atterri dans le monnayeur de cette borne. Rien qu’avec moi, le cafetier aurait dû faire fortune.
Le jeu est varié (jungle, sous l’eau, la glace, le volcan…), les ennemis aussi et certains passages vous donneront du fil à retordre.
Les graphismes sont soignés, la musique sympa par contre les bruitages sont assez discrets.
La jouabilité, quant à elle, est très bonne.
Des ennemis et des boss sympathiques.
Un bon jeu qui mérite son petit 8/10. Je l’avais trouvé bien difficile par endroit et même en y rejouant maintenant, ce sentiment perdure.
Bref, ce fut un coup de coeur à l’époque et ce jeu est, par la suite, devenu un classique.
On ne compte plus les nombreuses conversions mais malheureusement, ces dernières ont été réalisées avec plus ou moins de bonheur. L’une de mes favorites reste la version Amiga.
Test posté à l’origine sur par DMG le 13/01/08.
DMG