Date de sortie française: 28 juillet 1994
Editeur: Nintendo
Genre: Metroidvania
Support: Super Nintendo
Il y a eu des sagas qui ont marqué mon enfance sur Nintendo et sa grande sœur. Si je ne devais en retenir que deux dans le domaine des jeux d’aventure/action, ce serait les Castlevania et les Metroid.
Dans cette chronique, je voudrais parler d’un jeu que j’ai longtemps attendu: Super Metroid.
Super Metroid est sorti en Août 1994 en France et j’attendais cela comme un fou car ce devait être mon cadeau d’anniversaire. Lorsque le jour où je me le suis offert est arrivé, j’étais tellement pressé de jouer qu’en grande surface le jeu était dans une boîte sans l’intérieur blanc (le truc où se trouvait la cartouche…) et qu’il n’y avait pas le guide, et donc pas de mode d’emploi !!
Qu’importe… Je branche la console, insère la cartouche, et l’ambiance y est…
L’intro vous plonge directement dans l’univers angoissant de l’espace et de la science-fiction, on se croirait dans Alien. Le jeu démarre et le résumé des épisodes précédents rappelle de vieux souvenirs : Les métroïdes, cette saleté de Mother Brain, le bébé métroïde épargné dans l’épisode sur Game Boy… Puis voilà l’alerte et j’entre dans la base scientifique.
Tout est calme… (Trop calme ?) Je découvre les cadavres et la disparition du métroïde. Puis je le retrouve deux écrans plus loin, ainsi qu’un vieil ennemi… Ridley !! (Il était moins dur que Kraig sur NES, mais quand même).
Les scientifiques sont morts… Et Ridley s’est emparé du métroide ! Le départ du jeu s’annonce corsé…
Le combat fait rage, puis c’est la fuite désespérée du laboratoire qui est sur le point d’exploser, puis on retourne sur la planète du premier épisode, la planète Zébès…
Le départ de la base qui s’autodétruit et l’arrivée de Samus Aran sur Zébès à bord de son vaisseau (il y a comme un air de ressemblance entre le casque de Samus Aran et son vaisseau, non?)
Ce que j’ai particulièrement apprécié et que l’on trouve souvent dans les jeux Nintendo, ce sont les allusions aux épisodes précédents. Ici, la première partie est la copie quasi conforme (en plus jolie) du début et de la salle du boss de fin du premier Metroid. Et l’aventure s’avère riche en rebondissement et en souvenirs…
Voici l’endroit où vous aviez occis Mother Brain, l’ambiance est assez oppressante
Vous venez de vous faire repérer dans une partie du jeu qui est la copie du début de Metroid sur Nes.
MINI-TEST:
Scénario : Vous êtes Samus Aran, chasseuse de primes et traqueuse de pirates. Vos dernières missions vous ont mené à la poursuite du pirate Mother Brain qui développe des créatures très puissantes et mortelles que sont les métroïdes (en gros des vampires quasi-invincibles). Après l’avoir détruit et avoir éradiqué les nids de métroïdes, vous en avez épargné un qui est né sous vos yeux et l’avez amené dans un laboratoire pour l’étudier.
Cependant, le laboratoire a été attaqué et le métroïde a disparu. Si le scénario du trois n’a rien d’extraordinaire a priori (vous devez récupérer le métroïde et tuer les pirates de l’espace), le moyen de retrouver le métroïde et les allusions aux épisodes précédents font largement le bonheur des fans, surtout qu’il y a quelques surprises au cours de l’aventure (La découverte d’un passage sous l’emplacement de Mother Brain qui suggère qu’elle a pu s’enfuir et qu’il vous faudra l’affronter à nouveau, la détection par des « lampes caméra » lorsque vous fouillez au début,…).
Une carte vous permet de voir les zones que vous avez fouillé, celles qui restent et comment passer entre les différents niveaux.
Bienvenue en Norfair. Rares sont les gens qui apprécient la lave, même certains boss.
La planète Zébès est subdivisée en niveaux et vous pouvez vous balader de l’un à l’autre. Le jeu est parsemé de Boss généralement démesurés par rapport à vous et plutôt variés (des plantes géantes lanceuses de spores, des dinosaures, des fantômes,…) sans compter les anciens : Kraig, Ridley et… Mother Brain.
Voici le rejeton de Kraig (d’une taille comparable au Kraig du jeu sur NES) et la version Snes qui a pris du poids…
Graphismes : Les graphismes sont dignes de la Snes pour l’époque et l’animation est excellente (j’ai apprécié la respiration de Samus Aran…). Les niveaux sont colorés par thème (le niveau dans la lave donne chaud rien qu’en regardant) et le tout donne vraiment une bonne ambiance.
Un des boss du jeu. Les effets de transparence sont excellents pour l’époque et les rayons de Samus Aran ont des effets visuels plutôt sympa
Le niveau aquatique. Sans une armure spéciale, vos déplacement sont ralentis. Un effet de flou apparaît par endroit et rendait bien pour l’époque l’impression d’être dans l’eau. Samus est ici attaché à une partie du décor grâce à un grappin.
Sons : L’ambiance sonore vous plonge dès le début dans un univers proche d’Alien, de même que vers la fin. Même si les musiques sont parfois un peu moins angoissantes, elles correspondent bien à un jeu d’action et certains passages sont vraiment géniaux (notamment le trajet qui mène à Ridley). Des choeurs féminins se trouvent souvent mêler à la musique, surtout dans les passages angoissants. En bref, un régal.
Jouabilité : Elle est tout bonnement extraordinaire et augmente au cours de l’aventure car vous avez de plus en plus de liberté ! Au début, vous pouvez déjà bien contrôler vos sauts et tirer dans toutes les directions, puis vous comprenez que vous pouvez rebondir sur les murs, qu’il y a des objets qui vous permettent de vous mettre en boule pour vous faufiler, puis de sauter en étant en boule, sans compter le grappin et la capacité de voler ! En bref, il est pratiquement possible de faire tout ce que l’on veut à la fin de l’aventure. Le personnage a des mouvements fluide, un arsenal varié et répond au doigt et à l’œil.
Vous pouvez vous mettre en boule et poser des bombes.
Et là vous vous dites que vous êtres mal. Le bébé que vous aviez sauvé est devenu grand et semble plutôt affamé…
Le bilan de tout cela est que le jeu est excellent même s’il se finit un peu vite (facilement en moins de 10 heures). La durée de vie est un peu allongée avec les trois images de fin différentes selon le temps que l’on met à finir le jeu (moins de 3h, moins de 10 h et plus de 10 h) ainsi que la chasse aux objets. Toutefois, le plaisir est immense pour un fan de pouvoir jouer à une suite, surtout que le premier volet est très difficile.
Voici Mother Brain comme au bon vieux temps. Cependant, la jouabilité s’étant nettement amélioré, c’est un peu plus facile.
Mother Brain s’avère plus coriace qu’on ne le pensait…
Merci d’avoir lu cette rubrique. N’hésitez pas à poster vos commentaires afin de l’améliorer. Dites si vous voulez en savoir plus, ce qui vous plaît, ce que vous détestez… Toute critique objective est la bienvenue.
Test posté à l’origine sur par zordric le 17/10/05.
bigvilo