[RETRO TEST] Moonstone: A Hard Day Knight (Test Gametronik)

Date de sortie: 1991

Editeur: Mindscape

Genre: action / RPG

Support: Amiga

Moonstone, c’est un rêve d’enfant qui prend forme sur Amiga alors que j’étais âgé de 9 ans… Depuis que je joue aux jeux vidéos, je rêve d’incarner un chevalier qui occis des créatures fantastiques dans des combats sanglants (oui, petit déjà j’étais un peu bizarre). Je débarque un jour chez mon frère, alors âgé de 16 ans et là, la surprise, l’étonnement, que dis-je l’extase de voir un chevalier vêtu de rouge occire un chevalier noir avec des tâches de sang jonchant le sol avant de voir finalement sa tête détachée de ses épaules par un habile coup d’épée… Mais j’ai déjà trop parlé et il me faut commencer l’histoire par l’introduction et non par les évènements marquant. Venez donc et accompagnez-moi dans ce voyage au pays de l’heroic-fantasy.

Le genre de routine qui vous attend dans Moonstone.


Je vois que vous êtes en train de vous dire: « mais qu’est-ce que c’est que ce jeu de derrière les fagots que personne ne connaît… » Et c’est là que je dis que les plus âgés d’entre vous (pas les octogénaires atteint de la maladie d’Alzheimer, les plus jeunes quand même) ont connu indépendamment de l’Amiga une certaine émission sur FR3 du nom de Micro Kid’s. Et bien figurez-vous que dans le générique d’introduction figurait une séquence avec des images de ce type:

Ah! Je vois l’œil de certains vétérans pétiller et les larmes emplirent leurs yeux aux souvenirs de cette émission et ce dire qu’il a une bonne mémoire le petit jeune. Pour ceux qui ne se souviennent pas, ils peuvent chercher les anciens numéros de l’émission: grâce à ce lien.

Si tu veux la gloire, rapporte-moi la pierre de lune!

L’histoire aurait pu être montée par un gamin de huit ans qui aurait trop lu les légendes du Roi Arthur et les scénarii de Donjons et Dragons: les druides de Stonehenge ont décidé de lancer leurs preux chevaliers à la recherche de la pierre de lune. Cette pierre est au cœur de la vallée sous la protection d’un gardien (sinon, pas besoin de créer un jeu). Pour accéder à cette vallée, il vous faudra réunir 4 clefs éparpillés aux quatre coins de la région et gardé par de féroces créatures. Armé d’une épée, de dagues et de votre talent, il vous faudra passer outre ces épreuves avant de ramener la pierre de lune à Stonehenge et entrer dans la légende. Bon, sur ce coup-là, Rob Anderson ne s’est pas foulé et le scénario mérite un bon 2/10. Mais ce n’est pas cela qui fait de Moonstone le jeu extraordinaire qui est resté gravé dans ma mémoire et m’a fait me morfondre depuis la mort de mon Amiga suite à un plantage irréparable jusqu’à que l’émulation me permette d’y rejouer il y a quelques semaines. Rob Anderson a instauré le genre gore dans les jeux vidéo.

Les druides vous bénissent avant de partir à la recherche de la Pierre de Lune

Prologue d’une longue aventure…

Préférez-vous le brave chevalier errant dans les champs de blé ou celui qui tente de survivre dans les marais?


Pour cette aventure, il vous faudra tout d’abord choisir un chevalier. Hormis la couleur de la toge, ils sont rigoureusement identiques, rebaptisez donc votre héros si le cœur vous en dit et vous pouvez commencer. Apparaît ensuite la carte de la région dans laquelle vous pouvez vous déplacer librement jusqu’à une tanière, la tour de Math le Sorcier ou les deux villes que sont Highwood et Waterdeep pour vous faire soigner et remplir votre bagage d’objets divers et autres artéfacts.

Voici la carte des territoires hostiles qui vous attendent.


Pour les tanières, c’est du pur Donjons et Dragons : tanière – monstre – trésor – points d’expérience. Les points d’expérience vous permettent d’augmenter votre constitution, votre force ou votre endurance. Mais attention, car plus vous êtes forts, plus vos adversaires deviennent nombreux et affronter deux ou trois Trolls en même temps, je vous garantis que c’est presque du suicide !

Mais entrons dans le vif du sujet.

Répartissez judicieusement vos points d’expériences et exploitez au maximum les capacités des objets magiques.


Pour progresser, il faut suivre la voie du sang…

Ce jeu est avant tout un jeu de combat, et c’est par le sang versé que vous progresserez. Pour les combats, la jouabilité est simplissime et exemplaire : vous pouvez vous déplacer aux quatre coins de l’écran et le bouton d’action couplé à une direction du joystick vous permet de réaliser différents coups d’épée, de parer ou d’esquiver. Par exemple, avant+action= coup de taille tandis que bas+action= esquive des coups verticaux. Un bon 9,5/10 pour la jouabilité.

La variété des coups est impressionnante pour l’époque, surtout qu’il n’y a qu’un bouton!


Mais ce qui est génial, c’est la variété des adversaires, leur animation fluide très fluide, le détail dans le travail des sprites et, LE plus non négligeable, la diversité des façons de mourir, qu’il s’agisse de vos adversaires ou de votre chevalier. Dévoré, strangulé, enseveli, éclaté, empalé ou décapité, tel sera le quotidien de votre chevalier si vous n’êtes pas prudent. Heureusement, vous avez 5 vies et plusieurs moyens d’en récupérer.

La vie de chevalier est loin d’être de tout repos… Votre parcours sera jonché de cadavres diversement mutilés par vos soins, à moins que ce ne soit votre corps qui finisse par pourrir à même le sol…


Toutefois, vous aurez toujours de précieux conseils pour vous guider et du repos bien mérité dans les tavernes de Waterdeep ou Highwood, sans compter les guérisseurs, l’escroc de Mythral le mystique et le sorcier Math.

Ah ! Highwood et ses marchands, son temple empli d’artefact et sa taverne…


Voilà un conseil des plus utiles !


Pour conclure cette chronique, sachez que le vrai plaisir de Moonstone, ce n’est pas son scénario commun, ses graphismes sympathiques ou sa bande-son quasi-inexistante hormis l’excellent thème pendant les téléchargements (comme le soulignait très justement Wiegraf, une tanière empli de créatures hostiles avec une musique d’ambiance pour vous accueillir, cela ne vous choque pas ?) ; c’est sa jouabilité tout bonnement divine et ses combats sanglants qui n’ont pas d’égal même s’il a été quelquefois imité par la suite. En bref, Moonstone est un défouloir qui s’apparente à la boucherie, et c’est cela qui est bon.

Entrez dans la légende!


Et vous vous demandez où se trouve le lien vers la ROM de ce splendide jeu. Je ne peux pas vous le donner car vous ne le trouverez pas sur Gametronik! Cependant une petite recherche sur votre moteur de recherche préféré vous permettra aisément de l’avoir.

Bonne chasse!

Test posté à l’origine sur  par zordric le 07/05/06.

bigvilo

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