Date de sortie: 1991
Editeur: Sega
Genre: beat’em all
Support: Megadrive
Depuis le début de ces vacances, j’ai eu une illumination : si vous suivez un peu les topics de jeux finis et de jeux auxquels on joue (où je suis pratiquement le seul à être actif, à croire que personne ne touche à un jeu ici, alors qu’on en a des milliers), vous savez que je me fais pas mal de jeux récents, sur les dernières consoles que je possède. D’un côté, c’est normal, si on investit dans une machine à plusieurs centaines d’euros, on a envie qu’elle serve et pas qu’elle reste dans son carton. Du coup, je me suis décidé à me remettre pas mal à mes jeux rétro, ayant bien plus d’un millier de jeux physiques chez moi, dont les trois quarts en rétro, ce serait quand même bien qu’ils tournent un peu. Etant féru de Megadrive (et de Gameboy, vous l’avez sans doute également remarqué avec les divers articles que je fais), j’étais un peu triste de voir que toutes mes consoles Sega ne veulent pas tourner correctement sur ma télévision de salon (j’ai un cathodique oui, mais dans la chambre, où je joue très peu, c’est pour cela que j’y ai mis la PS3). J’ai donc investi dans une Super Retro Trio, ce qui me permettra de me faire quelques instants nostalgiques avec les jeux des consoles Nintendo.
Bref, revenons à nos moutons : je commence à faire le tour de mes jeux Megadrive à disposition, fais quelques tests histoire de voir si je vais coller à un jeu : après pas mal d’essais sur des jeux de plate-forme et autres jeux d’action, je reste bloqué sur un jeu d’une cartouche Megagames 6 (oui, il en existe plusieurs) auquel j’ai peu joué étant plus jeune : Alien Storm.
Etant un fan de beat’em all, il était normal qu’Alien Storm attire ma curiosité. Point de voyous cette fois, on parcourt les rues de la ville (et plus encore) à la recherche d’extra-terrestres qui veulent du mal aux humains. Et c’est là qu’on intervient avec un des trois persos du jeu, à savoir Karla, Gordon ou Slammer le robot (allez savoir pourquoi il est là). En partant d’un coin paumé où les premières créatures se manifestent, il faudra progresser dans les huit niveaux du jeu pour atteindre le vaisseau-mère et faire en sorte que ces êtres venus d’ailleurs comprennent qu’il ne faut pas revenir dans le coin.
On choisit donc un des trois persos et c’est parti. A noter que contrairement à pas mal de beat’em all de l’époque, on dispose automatiquement d’une arme, et que celle-ci consomme de l’énergie, qu’il faudra donc utiliser avec parcimonie pour l’économiser, et trouver les spots pour avoir quelques petites recharges. Ces armes sont utilisables au corps-à-corps uniquement, on ne snipera pas les ennemis dès qu’ils apparaissent à l’écran, ce qui fait le sel du jeu. Et comment ça se passe quand on n’a plus d’énergie ? On peut toujours attaquer, mais uniquement avec les attaques au corps-à-corps n’utilisant pas la fameuse énergie (comme les coups d’armes qui se font automatiquement dans les enchaînements de coups, où les attaques en piqué) ; au pire, si ça vous fait peur, il est possible de régler la gestion des ressources sur Easy, pour qu’elle se consomme moins rapidement et que le jeu soit plus fun. On utilise les trois touches de la manette, avec A pour une attaque spéciale, B pour tirer et C pour faire une roulade, c’est presque du Streets of Rage, sauf que cette fois on ne saute pas.
Et le jeu dans tout ça ? Huit niveaux donc, avec des phases de beat’ répétitives comme à l’habitude (l’écran se fixe sur une zone, des ennemis arrivent, il faut tous les battre pour pouvoir avancer, et ainsi de suite), avec de temps en temps des boss qui viennent se glisser dans la progression. Mais Alien Storm rajoute une touche de fun bienvenue, avec les phases de run, où le personnage court automatiquement et où il faut shooter des ennemis, mais également les passages en vue subjectives, présents dans plusieurs niveaux du jeu : on passe alors en vue « FPS », avec un scrolling horizontal automatiquement géré, on a donc juste à s’occuper de son viseur et des ennemis qui arrivent. Mais ce n’est pas tout : on ne défonce pas que les ennemis dans ce genre de niveaux, car le décor est presque intégralement destructibles, et on peut y trouver un paquet de bonus cachés (comme des piles de recharges ou de la santé) !
Pour le jeu en lui-même, graphiquement c’est assez inégal, on aurait pu en demander plus, notamment dans les détails, des studios internes de Sega. On voit également pas mal de swap color (comprenez du changement de couleur des ennemis pour ne pas avoir à en créer de nouveaux) comme souvent à cette époque, mais là on en voit également sur les boss (l’espèce de limace qui lance des éclairs), et c’est bien dommage car le bestiaire, tiré essentiellement de ce qu’il se faisait dans les 80’s dans les films d’horreur, n’est pas hyper varié. Les musiques sont classiques pour un jeu de Megadrive de cette époque, ça a un peu mal vieilli, mais petit point important : le bruitage d’élimination des ennemis n’est pas une explosion comme souvent dans les jeux d’action 16-bit, mais une sorte de roulement de tambour, qui cherche à imiter un corps qui brûle (c’est du moins ce que l’on voit à l’écran).
Alors le jeu n’est pas un indémodable, ce n’est pas un grand classique (notamment parce qu’il a été éclipsé par un jeu du genre se déroulant dans une rue, je crois vous en avoir parlé plus haut) et l’action est très répétitive, mais bizarrement, ça fait une semaine que je suis dessus, et que je me fais une partie par jour avec ma petite cartouche noire. Alors pourquoi ne pas en profiter pour faire partager une bonne expérience sur un jeu old school par ici ?
Je file 2000Gtrons aux trois premiers qui arrivent à avoir un meilleur classement que moi !
Test posté à l’origine sur par bigvilo le 29/07/17.
bigvilo